Nom :
Deligny
Prénom :
Robert
Date
et lieu de naissance : Né à Boulogne sur mer le 9 décembre
1877
Situation
familiale : Il était marié à une anglaise «Zoé Jarrett »
et avait 3 filles
Métier
et formation : Il était mareyeur à Boulogne sur mer puis il
partit avec sa famille dans l’Alberta au Canada ou il était
fermier avant la guerre. Après la guerre il partit s’installer
dans le Beaujolais ou il continua son métier de mareyeur.
Homme :
15ème
artillerie, canonnier, il fit la bataille d’Ypres plus communément
appelée la bataille des Flandres qui fut la dernière grande
bataille de la première année de la première guerre mondiale.
Date
et genre de mort : Il est mort de vieillesse en 1951.
Signes
particuliers : Aucun à part qu’il fut gazé pendant la
bataille d’Ypres et qu’il fut mis en sanatorium. Pendant tout le
reste de sa vie il eut des problèmes de respirations.
Que
faisait-il pendant la guerre ? Pendant la guerre il était
interprète entre les lignes Anglaises et Françaises avec sa moto.
A
qui pourrait-il écrire ? Il écrit à Maxime (Mathilde)
Le 12 avril 1916
Lettre à Maxime
Villenave
15ème
régiment d’artillerie
Verdun,
Meuse
Mon
cher Maxime.
Je
viens de passer la journée avec ma petite famille, ta tendre Marie
et ton adorable Jean. Tu ne peux pas savoir comme il a grandi, il
devient un vrai petit garçon. Il a le sourire généreux de sa mère
et le regard malin qui ne peut que me faire penser qu’à toi. Marie,
elle, a toujours une mine formidable malgré ton absence. Elle nous a
fait un repas digne de sa grande cuisine.
Et
toi comment vas-tu ainsi que notre ami Gérard ? Je suppose que
la vie doit être encore plus difficile qu’avant.
On nous dit que
nous sommes en train de gagner la guerre, que ce cauchemar est
bientôt fini. Mais cela fait plus d’un an que je ne vois pas de
changement.
Votre
très chère voisine, Ophélie, vient de recevoir une lettre lui
apprenant que Paul est mort dans son sommeil pendant un bombardement.
Mais tout le monde pense à croire que ce n’est qu’une façon
d’annoncer sa mort lors d’une attaque.
Malgré
les mois passés en sanatorium, mes poumons ne sont toujours pas ce
qu’ils étaient autrefois. Pourtant le climat du Beaujolais, où
nous nous sommes installés, est favorable à ma guérison.
Ainsi
mon très cher ami, je souhaite te revoir au plus vite et que cette
maudite guerre cesse enfin.
Robert
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