Ecrit à Juliette (Marie)
Cher marraine,
Cher marraine,
Je ne
pourrais vous dire comme la vie est dure
au front : les mauvaises nouvelles s’enchainent, d’abord la mort de deux
de mes meilleurs amis par un obus, puis le médecin qui m’annonce que je souffre
de la fièvre et la typhoïde mais je ne suis pas encore mourant donc j’aide se
qui le sont vraiment.
L’eau et la boue envahisse les tranchées, ont
patauge souvent dans plus de 40 cm de
boue l’eau arrive même a la taille a certain endroit. Mon village de Beganne me
manque et ma boulangerie aussi. En ce moment, je pense à ce que je laisserai
derrière moi une fois partie.
Beaucoup
de soldats sont morts, ici l’ennemi est plus nombreux que nous, plus on en tue,
plus il en arrive, donc j’espère survivre jusqu’à recevoir votre réponse,
j’espère aussi que tout se passe bien de là ou vous lirez ma lettre.
Mounier
Jean Marie
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